L’envie de me spécialiser dans la périnatalité (et puis de devenir doula) est venue plusieurs années après suite à une rencontre avec un bébé in-utéro. C’est comme si je prenais conscience du vide qu’il existait autour des mamans, des bébés et des familles, encore plus quand ils rencontrent des difficultés.

De mon côté, la maternité n’a jamais été une évidence. Autant quand j’ai choisi d’avoir un enfant que quand la vie m’a amenée à me spécialiser en périnatalité. J’avais en tête que la maternité, c’était un truc tout rose, tout mignon, un peu cucul bref, rien de très intéressant.

Puis j’ai eu des enfants…Aujourd’hui, je pense que devenir parents, c’est sublime, éprouvant, intense, grisant, hard parfois et que c’est là que réside la magie. Ce que j’aime par dessus tout, c’est justement cette ambivalence. J’aime être présente et naviguer avec les parents sur cette mer impétueuse que ce soit avant que l’enfant soit là, pendant et après la naissance.